L'autre jour, alors que je représentais ma banque
au Conseil des prud'hommes, je remarquais une différence
majeure entre les avocats des employeurs et ceux des employés
: au moment de signer, chaque avocat tend un stylo à son
client, le notre me tendit un Mont Blanc scintillant tandis que celui
du salarié lui tendit un vieux Bic mâchouillé.
Un avocat bien nourri, vous me direz, ça ne veut
peut-être pas dire qu'il est le meilleur. Mais c'est quand même
plus rassurant...
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